Témoignages
AUBIN PINEAU
❓ Peux-tu te présenter en quelques mots ?
➡️ Bonjour, je m’appelle Aubin Pineau, j’ai 19 ans et je suis en 2ᵉ année de CAP plâtrier-plaquiste.
❓ Pourquoi as-tu choisi de participer au concours MAF ?
➡️ J’ai décidé de participer au concours MAF pour tester mes compétences et me créer un objectif pour cette 2ᵉ année de CAP. De plus, les cours généraux ne sont pas un problème pour moi, donc je savais que je pouvais me focaliser pleinement sur le concours MAF.
❓ Comment abordes-tu ce concours ?
➡️ Très honnêtement, j’y vais sans pression et je pense que c’est ce qu’il faut faire. Le tout, c’est de prendre son temps, de s’appliquer et de vérifier deux voire trois fois nos côtes, équerrages…
❓ Qu’est-ce que ce concours peut t’apporter ?
➡️ Ce que ce concours peut m’apporter, c’est une précision et une justesse. C’est une pièce relativement petite avec de nombreux détails où il faut être méticuleux. Je pense que ça va aussi m’améliorer sur l’organisation de mes tâches à effectuer.
❓ Un message pour ceux qui hésitent à se lancer ?
➡️ Osez essayer, ça ne coûtera rien d’essayer et c’est une super expérience pour ajuster vos choix, prises de décision, votre technique. Dans tous les cas, vous ne serez pas déçu.
Axel ABRAHAM
“Je travaille dans l’entreprise de Carrelage de mon frère, Mathieu, à Ancenis. J’ai commencé en apprentissage en 2015 et j’ai obtenu mon CAP en 2017, puis mon BP en 2019. Depuis, je travaille avec lui à temps plein. Nous sommes deux dans l’entreprise et on réalise à peu près 50 % de nos projets pour des particuliers et 50 % pour des constructeurs, dans le neuf et la rénovation.
On avait vraiment une bonne ambiance de groupe dans la classe de carreleurs. C’était à la fois sérieux et on rigolait bien. J’ai eu la chance d’avoir des formateurs excellents comme Thierry Roubaud et Jean-Louis Thimon. Ces années-là m’ont beaucoup apporté, que ce soit en termes de compétences ou de relations humaines.
J’adore la minutie que demande ce travail. Chaque chantier est différent, donc il y a toujours de la variété. Faire un chantier de A à Z, c’est très gratifiant. On ne fait jamais la même chose, et c’est ce qui rend le métier intéressant.
L’apprentissage est vraiment une bonne voie, car on alterne entre la pratique en entreprise et la formation au CFA. Il faut être motivé, bien sûr, mais si tu l’es, il n’y a aucun souci. On apprend, on progresse et on évolue rapidement.”
Maxime MARQUEZ
“Le CFA de Saint-Herblain m’a permis d’acquérir toutes les connaissances et la maîtrise nécessaires pour effectuer mon métier de plombier-chauffagiste au travers des différentes formations qu’il propose.
Après ma sortie de formation, j’ai été dans l’entreprise “Hervé Thermique”, évoluant en tant que Responsable de Petits Travaux.
Il y a 3 ans, je décide de construire moi-même ma maison.
La construction s’est plutôt bien passée, il y a forcément eu des hauts et des bas car on n’apprend pas à construire une maison en si peu de temps. Avec les moyens informatiques de notre génération, de l’aide d’amis, famille et une bonne dose de détermination, nous pouvons tous y arriver.
Pour moi, le plus dur a été le mélange de tous corps d’état, car nous ne pouvons pas nous dire « laisse, l’électricien ou le plaquiste se débrouillera » comme certains font sur les chantiers.
J’ai aujourd’hui créé mon entreprise “Marquez Création” en tant que Plombier, Chauffagiste et créateur de salles de bain sur mesure.”
Justine ordrenneau
“J’ai débuté mon parcours dans le domaine de la peinture à 19 ans suite à une reconversion, par un CAP “peintre applicateur de revêtements” suivi d’un Brevet Professionnel auprès d’un artisan.
J’ai ensuite eu l’opportunité de participer au premier projet de mobilité longue Erasmus +, récemment mis en place pour l’apprentissage.
J’ai travaillé durant 9 mois à Pérouse, en Italie, auprès d’un restaurateur de fresques et mobilier ancien et j’ai participé à la restauration du château de Corciano.
Grâce à toutes ces nouvelles compétences acquises, à mon retour en France, j’ai eu l’occasion de travailler pour une entreprise de restauration de bâtiments anciens et de participer, notamment, à la restauration de décors peints d’une église.
Riche de tous ces projets, et ayant gardé bon contact avec mon ancien maître de stage italien, j’ai monté une micro entreprise pour retourner vivre en Italie, travaillant pour lui en sous-traitance.
Je suis restée un an et suis rentrée en France, conservant le statut micro entreprise.
Mon parcours m’a démontré que plus on enrichit son bagage d’expériences et projets, plus cela nous ouvre des portes.”